Au-delà de la question stratégique, cela s’explique aussi par l’importance des budgets engagés. Un projet Business Intelligence n’est pas le énième lot d’une application spécifique utilisée par tel ou tel département, ni la montée de version d’un logiciel lambda. C’est un gros projet qui touche tout le monde ou presque, et un budget lourd pour l’entreprise. Autrement dit : il ne faut pas se rater.
Pourtant, l’ampleur d’un tel projet laisse la place à de nombreuses possibilités d’erreur. Du fait de son étalement dans le temps et de sa large portée à travers l’entreprise, un projet Business Intelligence fourmille d’opportunités d’échec, tant en termes de décisions que de façons de faire, et ceci à n’importe quelle étape.
L’esprit
ironique de ce billet fait écho à mon billet de mars 2012 sur la
thématique du tableau-Excel-trop-ambitieux-et-finalement-inexploitable (“Comment rendre un tableau inutile ?”).
Et tout comme dans ce billet-là, mon point de vue est résolument
opérationnel : il y a aussi des manières de compromettre un projet BI
depuis une Direction SI mais ce n’est pas mon domaine donc je n’en
parlerai pas ici !
Petit tour d’horizon des ingrédients d’un échec...